Curico

Nous faisons halte dans une petite ville au bord de la panaméricaine, à 200kms au Sud de Santiago, à Curico. Nous logeons une semaine dans la famille qui avait accueillie Loïc pour un projet scout, voilà dix ans déjà.

La famille Bordachar est composée de Francisco, Karime et leurs enfants Marcel (qui étudie en ce moment en France), Rafael et Javiera. Peta est en charge de la propreté de la maison et  prépare les repas.

Grâce à elle, nous apprenons la préparation des empanadas, ces petits chaussons fourrés à la viande et aux oignons, et découvrons les humitas (ballots de farine de maïs) et le pastel de choclo (semoule de maïs, boeuf haché, poulet).

La ville de Curico est agréable, et compte l’une des plus belle place d’armes du pays. On y trouve également le grand marché aux fruits et légumes qu’elle mérite, puisque nous nous trouvons en pleine région de production. Les prix sont dérisoires et la qualité incroyable.

L’un des sites incontournables de la région à visiter est les siete tazas. Accompagnés de Rafael, Javiera, Peta et Sergio un ami de la famille, nous partons en voiture à la découverte de ce site. A 7 km de l’arrivée, nous tombons en panne! Heureusement, Rafael connait une amie, Nicol, habitant à quelques kilomètres. Nous passerons chez elle un bon après midi, dans un joli cadre verdoyant avec piscine. On viendra nous chercher en voiture et ne revenons à Curico qu’à la nuit tombée. La voiture, tractée jusqu’à la maison de Nicol, attendra la dépanneuse.

Plus de voiture, c’est donc en bus que nous allons au minuscule port de pêche de Duao, où deux boeufs tractent les barques chargées de poissons hors de l’eau. Nous voyons même un requin éventré sur la plage, qui doit bien faire 1,50m. Plus loin les estivants se prélassent sur la plage de sable noir en dépit des réclames bruyantes des vendeurs ambulants.

On profite également de cette région éminemment viticole pour visiter la cave Miguel Torres. On y trouve à peu près les mêmes cépages qu’en France , plus d’autres plus rares comme le Carmenere. La qualité du vin est très bonne. Une différence notable cependant: ici quand il fait trop sec, on arrose les ceps au pied par un système de goutte à goutte.

Et comme on ne s’avoue pas vaincus, on retourne au Parc National des siete tazas, cette fois en bus. Ce site est ainsi nommé puisqu’un ruisseau a creusé dans la roche sept vasques dans lesquelles l’eau s’engouffre successivement. Un peu plus en contrebas on trouve los saltos de la Leona, chute de 25m de hauteur.

Nous avons partagés de très bons moments avec tous les Bordachar, qui nous ont accueillis comme des membres de la famille

Bon alors loic, le chili… c’est plus sympa avec 2 poilus ou avec isa??? :-)