Machu Picchu

Pour se rendre au Machu Picchu, le plus simple est de prendre le train jusqu’à Aguas Calientes. Mais compte-tenu des tarifs pratiqués par la compagnie, une voie alternative est de plus en plus fréquentée par les routards, que nous avons décidés d’imiter. Il s’agit de rallier une station hydroélectrique en 6 heures de minibus, par une route de semi jungle aussi belle qu’impressionnante. Ensuite, il faut marcher 2 heures le long de la voie ferrée qui remonte les flots déchaînés du rio Urubamba. La végétation alterne entre bananiers, caféiers, orchidées sauvages, oiseaux de paradis… Le climat est particulièrement humide ici, et c’est sous une pluie battante que nous rejoignons Aguas Calientes. 

 

 

 

 

Le lendemain, nous nous levons à 4h pour arriver dans les premiers au Machu Picchu. Nous commençons à gravir les interminables marches incas qui mènent au site. Mais Loïc se sent faible sur le chemin et vomit. Il a toutes les peines à venir à bout de la colline.

A 6h, le silence règne et seul le chant des oiseaux vient perturber cette quiétude. Et quelle cité! La pluie et le brouillard qui viennent en intermittence donnent toute son ampleur au côté mystique des ruines. Nous profitons du site tant bien que mal car Loïc doit s’asseoir tous les dix mètres pour souffler.

De retour à la chambre d’hôtel d’Aguas Calientes, une bouteille de coca (c’est pas bon mais ça guérit tout!), un cachet et au lit!

 

Sur le chemin du retour, nous nous groupons avec cinq chiliens et une argentine pour revenir jusqu’à Cuzco. Nous négocions un bon tarif de groupe en minibus privé!