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Valparaiso, c’est le port de Santiago, qui a connu ses heures de gloire quand tous les marins du monde y faisaient escale après le passage du cap Horn, avant la création du canal de Panama. La ville est composée d’une multitude de collines qui donnent sur les containers multicolores des docks et le Pacifique.
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De cette géographie sont nés les “ascenseurs”, sorte de funiculaires en bois dont la pente avoisine les 70 %, ainsi qu’une multitude d’escaliers et de passages étroits. Ici, on vit à la verticale!
Les nombreuses échopes et marchés de poissons animent la ville, accompagnés par la rumeur des docks. La pauvreté est particulièrement visible ici. Par ailleurs, un nombre impressionnant de chiens errants vivent en meute au beau milieu de la ville.
Nous visitons la Sebastiana, autre demeure de Pablo Neruda, jouissant d’une vue imprenable sur la baie. Le poète avait accroché au dessus de son bureau un tableau de femme laide pour éviter de se laisser distraire dans son travail…
Nous avons apprécié le caractère populaire et vivant de la ville, qui même après ses heures fastes a su garder son âme.
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2 commentaires
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11 février 2009 à 13:58
Patrick
S’il vous plaît: pourriez-vous m’acheter une carte postale avec la photo de la femme laide. On se sait jamais je pourrai peut-être alors écrire comme Pablo Neruda:
Y fue a esa edad … Llegó la poesÃa
a buscarme. No sé, no sé de dónde
salió, de invierno o rÃo.
No sé cómo ni cuándo,
no, no eran voces, no eran
palabras, ni silencio,
pero desde una calle me llamaba,
desde las ramas de la noche,
de pronto entre los otros,
entre fuegos violentos
o regresando solo,
allà estaba sin rostro
y me tocaba.
Et en français:
Et moi, infime créature,
grisé par le grand vide
constellé,
à l’instar, à l’image
du mystère,
je me sentis pure partie
de l’abîme,
je roulai avec les étoiles,
mon coeur se dénoua dans le vent
17 février 2009 à 18:33
JACOB
Petit coucou du retraité peinard.
Félicitations pour votre carnet de voyage et vos magnifiques photos.
A bientôt,
Michel