mai 2009

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Et voilà, nous y sommes, la fin du voyage, déjà!

A l’heure où nous écrivons ces lignes, il ne nous reste que quelques heures avant que l’avion qui nous ramènera en France ne décolle.

Nous avons mené a bien la quasi totalité de notre programme, dans le budget que nous nous étions fixés.

Nous avons fait des rencontres humaines fortes, comme les trois jours de camion en autostop ou ce pêcheur chilien qui nous a fait partager son quotidien. Nous avons rencontré des personnes accueillantes, ouvertes et curieuses aux étrangers que nous étions, et ce qu’ils soient de classe aisée ou modeste.

En six mois, nous avons découverts des paysages aussi exceptionnels que variés. De ce point de vue, la Patagonie restera un des points forts du voyage. Nous avons rencontré une faune et une flore riche en de nombreux endroits mais malheureusement souvent menacées par les activités humaines. Le Pérou et l’Equateur nous ont montré un aperçu de la richesse de leur patrimoine historique, par la grande quantité de vestiges des civilisations pré-espagnoles qui les caractérisent.

Nous remercions du fond du coeur toutes les personnes qui nous ont aidées dans l’organisation du voyage, nous ont accueillies chez eux ou  pris en stop, ou simplement soutenus par des messages ou commentaires.

Nous avons appris à conjuguer le verbe “ir” (aller) à tous les temps: iremos (nous irons), vamos (nous allons), hubieramos ido (nous serions allés), et maintenant fuimos (nous sommes allés).

Ainsi se termine ce voyage qui nous aura porté de la fin du monde (”la Fin del Mundo” à Ushuaïa) jusqu à la moitié du monde (”Mitad del Mundo” en Equateur), en suivant régulièrement le tracé de la route panaméricaine. Vient maintenant l’heure de faire partager ce que l’on a vécu et de faire connaitre un peu de ces passionnants pays.

C’est en Equateur que nous avons décidé de rejoindre la jungle et plus particulièrement la réserve de Cuyabeno, une des mieux conservée du pays. Nous partons avec une agence pour quatre jours d’excursion. Afin d’arriver à destination, il nous faut arriver à Lago Agrio, à quelques kilomètres de la frontière colombienne. De là, nous sommes pris en charge jusqu’au Nicky lodge: 4 heures de bus et 3 heures de pirogue sur les rios Aguarico et Cuyabeno. Lisez la suite

C’est avec Marie du Cidep que nous découvrons le monument consacré à la ligne de l’équateur: d’un côté l’hémisphère Nord, de l’autre l’hémisphère Sud. Le monument est surmonté d’une sphère en cuivre représentant la terre. Nous visitons le musée Intiñan, qui montre des expériences tel que tenir un oeuf en équilibre sur la ligne d’équateur ou observer le changement de sens d’écoulement de l’eau d’un hémisphère à l’autre. Tour de passe-passe ou vérité scientifique? Lisez la suite

Santo Domingo se trouve à environ 150km de Quito. La ville est en pleine expansion de part sa situation géographique entre la côte et la montagne. Le climat est similaire à celui de la jungle: humide et chaud.

Nous partons avec la mère et la soeur de Valeria. Elles tiennent une hacienda et y cultivent les palmitos pour leurs coeurs (la France en est le second consommateur), les palmiers africains pour l’huile de palme, les cosmétiques et enfin élèvent des vaches suisses pour leur lait. Nous faisons un tour de la propriété à cheval parmi les palmiers africains si bien alignés.

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Nous partons avec Philippe et Valéria un week-end à la laguna Quilotoa, à quelques heures au Sud de Quito. Il s’agit d’un large cratère rempli d’eau situé à 3850m d’altitude. Nous descendons jusqu’au niveau de l’eau pour faire un tour en kayak jusqu’au milieu du lac. Après une dure remontée, nous logeons dans une auberge tenue par les villageois. Lisez la suite

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